ski de rando
Pour mes vacances de février, j ai décide de me payer 5 jours de ski de rando. Avec Montagnes de la Terre, qui est l enseigne des voyages et séjours du CAF (Club Alpin Français). Direction donc Pelvoux, au dessus de l'Argentière la Béssée, dans le Briançonnais au pied des Ecrins.
Dimanche19-03
Avec le jeu des trains, pas de chance il n y a pas de TGV a Migennes le dimanche, je pars a 6h30 d auxerre. En tout il me faut 5 trains (Auxerre Migennes, Migennes Dijon, Dijon Lyon, Lyon Valence, Valence l Argentière) et près de 11h de trajet pour atteindre l Argentière.
C'est un peu long mais bizarrement j ai même pas écouté une fois mon baladeur, j ai l'impression d avoir développé une sorte de truc qui me permet de me nourrir seulement du paysage sans trouver le temps trop long, une sorte d aliénation. Avant le départ, j avais regardé vite fait la neige qu il y avait a Puy ST Vincent (station a 2km de Pelvoux), et ça indiquait que ça faisait longtemps qu il avait pas neigé, pas cool ! En plus, depuis Valence il ne faisait presque que pleuvoir, pas cool non plus ça lave tout.
Mais oh grande surprise en arrivant a l Argentière, il neige des flocons, ou plutôt des pizzas tellement c est gros et la moitié des routes sont fermées. J avais prévu de trouver des gens sur place qui voulait monter à Pelvoux aussi et prendre un taxi a plusieurs. Mais bon y a personne pour Pelvoux et la moitié des taxis sont pris et l autre moitié scotchée sur place car ils cassent leurs chaînes. Je décide donc d attendre un train dans 10 min qui vient de Marseille, on sait jamais. Débarquent du train 3 gens pour le même endroit que moi dont 2 (Isabelle et Raphaël) pour le même stage.
Y a bon. Mais pas plus de taxi. Isabelle téléphone à sa mère, et miracle arrive à faire dépêcher sur place quelqu'un pour nous chercher. Faut juste attendre 30min le temps qu il arrive a descendre. On en profite pour se mettre un petit chocolat chaud au café de la gare.
Notre chauffeur arrive, c est Reynald le guide de l autre stage de ski de rando "150€", qui vient en camion, nickel. Une fois le petit monde chargé, on prend la route et il nous explique qu il neige comme ça depuis mercredi. Ca me rassure un peu sur le manteau neigeux. Arrivé au gîte de l Eychauda, à 21h, on mange quand même ce qu on nous avait mis de cote. Ca fait du bien. Apres ça dodo. Je me retrouve dans la chambre avec Raphaël, et Daniel qui vient de faire la semaine précédente en cascade de glace.
Lundi 20
Tout le monde se retrouve au petit dej. Notre groupe se compose de Isabelle, Daniel, Raphaël, Renaud qui était arrive avant nous la veille et moi bien sur. Notre guide sera Guillaume (il est aspirant et passe bientôt le final pour être guide, bonne chance). On prend nos équipements : skis, peaux, bâtons, pelle, sonde, ARVA (appareil de recherche de victimes d avalanches) et on va louer des chaussures au bouclard un peu plus bas dans la vallée. Puis direction la vallée du Fourvel, plutôt reconnue pour ses cascades de glace, ou d ailleurs je croise Nico (qui grimpe souvent avec moi a Troyes), pour la première sortie.
A cause des grosses chutes de neige, il y a un risque avalanche 4 sur 5, c est pourquoi ce coin a été choisi car il y a beaucoup de foret. Le manteau neigeux étant plus stable en foret. Au parking on se prépare et la, malheur il manque une peau pour Daniel. Guillaume recamionne donc un coup jusqu au gîte pour la récupérer, heureusement c'est pas encore trop loin. Pendant ce temps la on règle les fixations un peu a la louche et je leur fait un topo théorique sur l ARVA, c est toujours ça en plus car le gang des "el" ne s en est jamais servi et Renaud a quelques lacunes. Guillaume revenu, tout le monde chausse et commence a partir sur la route (enneigée) après le parking en avec un beau soleil.
Ca commence tout doux par une bonne partie montant légèrement par la route. On traverse ensuite sur l autre flanc (en face nord) et la on s arrête. J n'y crois pas ! On est partis depuis 20min et on s arrête pour manger ! Bon c est vrai qu il est déjà 13HOO mais quand même. En fait on est a cote d une clairière et le truc c est qu il faudrait faire une recherche ARVA, alors… La recherche faite et un brin de casse croûte, on repart on oblique rapidement sur un sentier le long de la crête de la Seyte. Ca taille parfois sérieusement les courbes de niveau mais pour moi ça va. Juste que je déchausse trop souvent pendant la montée, va falloir resserrer les fix ce soir. Au bout de 400m de dénivelé positif et l heure s avançant, on s arrête sur la crête un tout petit peu mon boisé et on dépeaute (enlever les peaux quoi).
Je sais pas si vous connaissez le principe du ski de rando, petite explication: le principe est de monter a skis, avec collées sous chaque ski des "peaux de phoque" qui ne sont plus du tout en phoque, et qui permettent d avoir de l accroche pour pouvoir monter. Les fixations sont spécifiques pour la rando, et permettent de libérer le talon de la chaussure, qui peut ainsi pivoter. Les chaussures aussi sont spécifiques, elles ont un cran qui permet de leur donner plus d amplitude dans la partie haute. Pour monter, on met les peaux, on relâche les boucles de la chaussure et on passe en position walk, et on débloque les fixations.
Une fois en haut, on enlève les peaux, resserre les godasses et bloque les fixations pour se retrouver avec un ensemble se comportant comme des skis de piste. Ca permet de fréquenter tous les coins splendides ou ne sont pas implantées les remontées mécaniques et d aller a la "vraie" montagne pour moi.
Donc un depeaute la ou s est arrête et la, je me dis que ça fait un an que j ai pas fait de ski. La descente donne donc de beaux chaudrons (j appelle ca comme ca parcequ une vautre dans de la neige fraiche donne un trou). On retrouve la route et la on rame un peu , parcequ elle n a pas beaucoup de pente. Retour au camion. Bon on a fait que 400m mais pour un premier jour pour decouvrir le truc et voir ce qu il y a a regler ca suffit. Retour au gite, quui est notre point de ralliement pour la semaine. Au programme, douche qui fait du bien, un peu de glandage réglementaire et remplissage d estomac par le bon cuistot qu est le gardien.
Mardi 21
Bon la je reprens l ecriture , ca fait un mois que je suis alle a pelvoux donc ca etre surement plus court.
Donc mardi direction la crete des reichards (heureusement que j ai note les sorties , ca commence a me revenir) , qui est juste a cote de puy st vincent. Toujours grand beau. On se gare avant puy st vincent et on commence par tailler en montant un peu sur la droite pour rejoindre une vallee. On arrive dans cette vallee au niveau de deux petites chapelles et on decouvre un superbe paysage sur la vallee et de l autre cote vers pelvoux. On trace vite fait dans la fraiche pour rejoindre cette crete des reychard , qui est boisee juste comme il faut. Ca monte gentil sur la crete et on commence a sorir un peu de la vagetation (en fait elle commence a s arreter du fait de l altitude) . arrive a un coin un peu degage avec une belle pente , juste sur l arrete, on decide de s arreter pour faire une coupe de neige.
On est arrrete juste sur l arrrete et guillaume decide de prendre une photo. Il dechausse , fait un pas et s enfonce dans la neige jusqu a la taille . il fait un autre pas en ddirection de la crete , et la un gros bruit sourd , comme lors d une avalanche, (c est qu en fait il a tasse de la neige pas tres stable du fait dde son poids et qu une plaque a legeremnt glisse) .
eh ben je peux vous dire j etais pas fier a ce moment la.!!!! il revient et fait la coupe de neige dans la belle pente pas trop inclinee et pas encore trafollee (je sais pas si ca s ecrit comme ca mais ca veut dire qu il y a encore eu de traces de skieur). Et la il nous montre un truc de fou : 70 cm de neige fraiche posee sur une bonne couche de gobelets ( neige qui roule dans les mains , les cristaux ressemblent a des billes et n ont aucune cohesiion entre eux) puis encore des croutes de regel et des gobelets pendant 70cm . Soit 140 cm de neige. Hyper dangereux.
Por vous donner un exemple, prenez deux plaque , mettez entre elles tout plein de billes et inclinez celle du dessous et regardez combien de temps tient celle du dessus sans glisser, c est a peu pres l etat du manteau neigeux.
Bon apres cette pause de jeu de pelle, on repart vers le haut de la crete, jusqu au dernier bout encore pratiquable et on s arrete manger sur un rocher apres 1000m de positif. Super panorama presque panoramique pour notre salle a manger. Miam miam fini, on rechausse et direction la fraiche a volonte. Isabelle a du mal en descente , double par le fait qu elle a mal au genou, on met un certain temps pour descendre.
On prend une descente alternative qui nous permet de peter 1200 de negatif , au prix d un peu de ramage sur une piste de ski de fond a la fin et d un coup de stop pour que guillaume retourne chercher le camion. Come back le bercail. See you later space cowboy…
Mercredi 22.
Apres decision hier soir , on part aujourd hui pour coucher ce soir en refuge. En allant direction nevache, on s arrete chez le toubib a briancon pour le genou d isabelle, et la, sanction. Stop le ski , repos pour elle. On la remmene donc au gite , c est pas du temps de gagne ca mais on pourra enquiller un peu plus en descente.
Arrive a nevache 1650, on mange un bout au cul du camion et on prend la route (piste de ski de fond l hiver) puis le gr qui monte jusqu au refuge de la buffere 2076ou on laissera quelques affaires. Cte put*** de raidillon pour aller au refuge , dans un goulet verglage, dans le noir et raide comme l ame d un pendu, ben il a fait du mal au reste de la troupe. Sac un peu deleste , on part dans le vallon et on monte sur la crete de la baude a 2570 . il fait moins beau et le vent monte un peu vers 16h. ca tombe bien on arrive en haut. Un peu de rhabillage pour passer la goretex et on descend.
Ca fait un peu jour blanc, on ne voit aucun relief et par-dessus le marche , la neige et bien irreguliere , bien croutee et des fois bien bonne. C est chaud de tenir debout quand on ne voit pas ses appuis , instables. On rentre au refuge.
Le refuge de la buffere, c est mieux que l hotel. 3 chiottes , 2 douches , des chambres bien. Mais surtout un super cuistot . allons je vous met l eau a la douche avec le menu : bouillon de legumes tres fondant suivi d un de ces plats de lasagnes. Pour digerer, un peu de salade et enfin , apotheose : fromage blanc avec sa creme , avec de la confiture de myrtille maison . AAAAAAAAAAAAAArgh que c etait bon. Quand on sait que en plus le chef achete tout chez les producteurs du coin , et bio si il le peut ….
Bon par la dessus une petite tourmente (biere brasse a briancon) , ca fait de quoi bien dormir. En parlant de dormir , j ai eu un peu froid vu que la fenetre s est ouverte pendant la moitie de la nuit et que j ai meme pas percute que j avais une deuxieme couverture. Il fait pas tres chaud la nuit a 2000m d altitude avec un peu de vent (ce qui a du ouvrir la fenetre).
Jeudi 23.
Petit dejeuner copieux , on part pour la crete de l echaillon. Pour ce matin , on tape vers le milieu de la crete. C est beau mais dans un petit raidillon , daniel a une peau qui se decolle car il avait pas bien nettoye la semelle de son ski avant de la coller ce matin. Apres une demi heure de demerde , on finit par lui recoller bien sa peau et on remonte. Tout le monde s arrete l un apres l autre pour passer les cales , mais moi je reste dans le pas de guillaume et ca monte nickel avec le bon rythme. Je pense que de loin ca doit un peu ressembler a des skis tandem (comme un tandem velo mais en ski ) tellement j arrive a m impregner de son rythme.
La descente vers le refuge est super , pas de trace, le ski qui commence a revenir pas trop mal , la gavade quoi. On mange notre picnic le midi sur la terrasse du refuge et on repart a la montee vers le premier bout de la meme crete. L autre groupe nous a fait la trace le matin meme. Les gars fatiguent mais moi j ai une de ces patate cette semaine. J arrive peut etre 2min apres guillaume en haut. Les autres sont au moins 15min derriere; La descente est tres cailloutee et je fais un beau pet a mes skis. On passe reprendre les dernieres affaires au refuge et on redescend par la gauche du refuge dans la vallee dans du parfois bien raide au milieu des arbres . et retour pepere par la suite par le fond de la vallee jusqu a nevache.
Vendredi 24
Il fait moins beau pour le dernier jour. On part du villard, au dessus de st crepin. Le debut , plus bas que les autres jours, est peu fourni en neige et bien glace. On passe par la bergerie de la moussiere et on monte jusqu en haut de la crete situee a gauche du col de la moussiere, la ou il y a le point altimetrique sur la carte. Il fait pas terrible , y a du vent et un peu de neige. Le debut de la redescente est pas terrible : croutee , jour un peu blanc , visi(bilite) pas terrible. Mais on a une tres bonne partie, assez courte , de poudre mieux que la coke, pas trafollee et un peu pentue , c est trop bon .
Apres on bucheronne un peu en foret, ca amuse pas trop daniel qui a mal aux genous et qui est mort . enfin on arrive dans la zone vraiment dégueulasse du bas. La semaine est deja finie, mais c etait bien et ca m a permi de decouvrir le ski de rando. Vraiment si j ai l occasion , j en refait des que je peux. Derniere nuit au gite, presque tout le monde est parti mais j ai le train que demain matin.
Samedi 25
Retour par le train un peu plus rapide que l aller mais pas beaucoup moins long en temps total, merci le tgv Lyon migennes. Par contre mauvais point pour le plan de EXPE pour les trouvera Lyon, j ai vraiment misèré avec en plus le sac a roulettes.
Voila lundi il faut retourner en cours dans cte putain de bled qu est plus plat que le Danemark (Troyes). Ca c est pas cool. Aplus. Votre serviteur.
Dimanche19-03
Avec le jeu des trains, pas de chance il n y a pas de TGV a Migennes le dimanche, je pars a 6h30 d auxerre. En tout il me faut 5 trains (Auxerre Migennes, Migennes Dijon, Dijon Lyon, Lyon Valence, Valence l Argentière) et près de 11h de trajet pour atteindre l Argentière.
C'est un peu long mais bizarrement j ai même pas écouté une fois mon baladeur, j ai l'impression d avoir développé une sorte de truc qui me permet de me nourrir seulement du paysage sans trouver le temps trop long, une sorte d aliénation. Avant le départ, j avais regardé vite fait la neige qu il y avait a Puy ST Vincent (station a 2km de Pelvoux), et ça indiquait que ça faisait longtemps qu il avait pas neigé, pas cool ! En plus, depuis Valence il ne faisait presque que pleuvoir, pas cool non plus ça lave tout.
Mais oh grande surprise en arrivant a l Argentière, il neige des flocons, ou plutôt des pizzas tellement c est gros et la moitié des routes sont fermées. J avais prévu de trouver des gens sur place qui voulait monter à Pelvoux aussi et prendre un taxi a plusieurs. Mais bon y a personne pour Pelvoux et la moitié des taxis sont pris et l autre moitié scotchée sur place car ils cassent leurs chaînes. Je décide donc d attendre un train dans 10 min qui vient de Marseille, on sait jamais. Débarquent du train 3 gens pour le même endroit que moi dont 2 (Isabelle et Raphaël) pour le même stage.
Y a bon. Mais pas plus de taxi. Isabelle téléphone à sa mère, et miracle arrive à faire dépêcher sur place quelqu'un pour nous chercher. Faut juste attendre 30min le temps qu il arrive a descendre. On en profite pour se mettre un petit chocolat chaud au café de la gare.
Notre chauffeur arrive, c est Reynald le guide de l autre stage de ski de rando "150€", qui vient en camion, nickel. Une fois le petit monde chargé, on prend la route et il nous explique qu il neige comme ça depuis mercredi. Ca me rassure un peu sur le manteau neigeux. Arrivé au gîte de l Eychauda, à 21h, on mange quand même ce qu on nous avait mis de cote. Ca fait du bien. Apres ça dodo. Je me retrouve dans la chambre avec Raphaël, et Daniel qui vient de faire la semaine précédente en cascade de glace.
Lundi 20
Tout le monde se retrouve au petit dej. Notre groupe se compose de Isabelle, Daniel, Raphaël, Renaud qui était arrive avant nous la veille et moi bien sur. Notre guide sera Guillaume (il est aspirant et passe bientôt le final pour être guide, bonne chance). On prend nos équipements : skis, peaux, bâtons, pelle, sonde, ARVA (appareil de recherche de victimes d avalanches) et on va louer des chaussures au bouclard un peu plus bas dans la vallée. Puis direction la vallée du Fourvel, plutôt reconnue pour ses cascades de glace, ou d ailleurs je croise Nico (qui grimpe souvent avec moi a Troyes), pour la première sortie.
A cause des grosses chutes de neige, il y a un risque avalanche 4 sur 5, c est pourquoi ce coin a été choisi car il y a beaucoup de foret. Le manteau neigeux étant plus stable en foret. Au parking on se prépare et la, malheur il manque une peau pour Daniel. Guillaume recamionne donc un coup jusqu au gîte pour la récupérer, heureusement c'est pas encore trop loin. Pendant ce temps la on règle les fixations un peu a la louche et je leur fait un topo théorique sur l ARVA, c est toujours ça en plus car le gang des "el" ne s en est jamais servi et Renaud a quelques lacunes. Guillaume revenu, tout le monde chausse et commence a partir sur la route (enneigée) après le parking en avec un beau soleil.
Ca commence tout doux par une bonne partie montant légèrement par la route. On traverse ensuite sur l autre flanc (en face nord) et la on s arrête. J n'y crois pas ! On est partis depuis 20min et on s arrête pour manger ! Bon c est vrai qu il est déjà 13HOO mais quand même. En fait on est a cote d une clairière et le truc c est qu il faudrait faire une recherche ARVA, alors… La recherche faite et un brin de casse croûte, on repart on oblique rapidement sur un sentier le long de la crête de la Seyte. Ca taille parfois sérieusement les courbes de niveau mais pour moi ça va. Juste que je déchausse trop souvent pendant la montée, va falloir resserrer les fix ce soir. Au bout de 400m de dénivelé positif et l heure s avançant, on s arrête sur la crête un tout petit peu mon boisé et on dépeaute (enlever les peaux quoi).
Je sais pas si vous connaissez le principe du ski de rando, petite explication: le principe est de monter a skis, avec collées sous chaque ski des "peaux de phoque" qui ne sont plus du tout en phoque, et qui permettent d avoir de l accroche pour pouvoir monter. Les fixations sont spécifiques pour la rando, et permettent de libérer le talon de la chaussure, qui peut ainsi pivoter. Les chaussures aussi sont spécifiques, elles ont un cran qui permet de leur donner plus d amplitude dans la partie haute. Pour monter, on met les peaux, on relâche les boucles de la chaussure et on passe en position walk, et on débloque les fixations.
Une fois en haut, on enlève les peaux, resserre les godasses et bloque les fixations pour se retrouver avec un ensemble se comportant comme des skis de piste. Ca permet de fréquenter tous les coins splendides ou ne sont pas implantées les remontées mécaniques et d aller a la "vraie" montagne pour moi.
Donc un depeaute la ou s est arrête et la, je me dis que ça fait un an que j ai pas fait de ski. La descente donne donc de beaux chaudrons (j appelle ca comme ca parcequ une vautre dans de la neige fraiche donne un trou). On retrouve la route et la on rame un peu , parcequ elle n a pas beaucoup de pente. Retour au camion. Bon on a fait que 400m mais pour un premier jour pour decouvrir le truc et voir ce qu il y a a regler ca suffit. Retour au gite, quui est notre point de ralliement pour la semaine. Au programme, douche qui fait du bien, un peu de glandage réglementaire et remplissage d estomac par le bon cuistot qu est le gardien.
Mardi 21
Bon la je reprens l ecriture , ca fait un mois que je suis alle a pelvoux donc ca etre surement plus court.
Donc mardi direction la crete des reichards (heureusement que j ai note les sorties , ca commence a me revenir) , qui est juste a cote de puy st vincent. Toujours grand beau. On se gare avant puy st vincent et on commence par tailler en montant un peu sur la droite pour rejoindre une vallee. On arrive dans cette vallee au niveau de deux petites chapelles et on decouvre un superbe paysage sur la vallee et de l autre cote vers pelvoux. On trace vite fait dans la fraiche pour rejoindre cette crete des reychard , qui est boisee juste comme il faut. Ca monte gentil sur la crete et on commence a sorir un peu de la vagetation (en fait elle commence a s arreter du fait de l altitude) . arrive a un coin un peu degage avec une belle pente , juste sur l arrete, on decide de s arreter pour faire une coupe de neige.
On est arrrete juste sur l arrrete et guillaume decide de prendre une photo. Il dechausse , fait un pas et s enfonce dans la neige jusqu a la taille . il fait un autre pas en ddirection de la crete , et la un gros bruit sourd , comme lors d une avalanche, (c est qu en fait il a tasse de la neige pas tres stable du fait dde son poids et qu une plaque a legeremnt glisse) .
eh ben je peux vous dire j etais pas fier a ce moment la.!!!! il revient et fait la coupe de neige dans la belle pente pas trop inclinee et pas encore trafollee (je sais pas si ca s ecrit comme ca mais ca veut dire qu il y a encore eu de traces de skieur). Et la il nous montre un truc de fou : 70 cm de neige fraiche posee sur une bonne couche de gobelets ( neige qui roule dans les mains , les cristaux ressemblent a des billes et n ont aucune cohesiion entre eux) puis encore des croutes de regel et des gobelets pendant 70cm . Soit 140 cm de neige. Hyper dangereux.
Por vous donner un exemple, prenez deux plaque , mettez entre elles tout plein de billes et inclinez celle du dessous et regardez combien de temps tient celle du dessus sans glisser, c est a peu pres l etat du manteau neigeux.
Bon apres cette pause de jeu de pelle, on repart vers le haut de la crete, jusqu au dernier bout encore pratiquable et on s arrete manger sur un rocher apres 1000m de positif. Super panorama presque panoramique pour notre salle a manger. Miam miam fini, on rechausse et direction la fraiche a volonte. Isabelle a du mal en descente , double par le fait qu elle a mal au genou, on met un certain temps pour descendre.
On prend une descente alternative qui nous permet de peter 1200 de negatif , au prix d un peu de ramage sur une piste de ski de fond a la fin et d un coup de stop pour que guillaume retourne chercher le camion. Come back le bercail. See you later space cowboy…
Mercredi 22.
Apres decision hier soir , on part aujourd hui pour coucher ce soir en refuge. En allant direction nevache, on s arrete chez le toubib a briancon pour le genou d isabelle, et la, sanction. Stop le ski , repos pour elle. On la remmene donc au gite , c est pas du temps de gagne ca mais on pourra enquiller un peu plus en descente.
Arrive a nevache 1650, on mange un bout au cul du camion et on prend la route (piste de ski de fond l hiver) puis le gr qui monte jusqu au refuge de la buffere 2076ou on laissera quelques affaires. Cte put*** de raidillon pour aller au refuge , dans un goulet verglage, dans le noir et raide comme l ame d un pendu, ben il a fait du mal au reste de la troupe. Sac un peu deleste , on part dans le vallon et on monte sur la crete de la baude a 2570 . il fait moins beau et le vent monte un peu vers 16h. ca tombe bien on arrive en haut. Un peu de rhabillage pour passer la goretex et on descend.
Ca fait un peu jour blanc, on ne voit aucun relief et par-dessus le marche , la neige et bien irreguliere , bien croutee et des fois bien bonne. C est chaud de tenir debout quand on ne voit pas ses appuis , instables. On rentre au refuge.
Le refuge de la buffere, c est mieux que l hotel. 3 chiottes , 2 douches , des chambres bien. Mais surtout un super cuistot . allons je vous met l eau a la douche avec le menu : bouillon de legumes tres fondant suivi d un de ces plats de lasagnes. Pour digerer, un peu de salade et enfin , apotheose : fromage blanc avec sa creme , avec de la confiture de myrtille maison . AAAAAAAAAAAAAArgh que c etait bon. Quand on sait que en plus le chef achete tout chez les producteurs du coin , et bio si il le peut ….
Bon par la dessus une petite tourmente (biere brasse a briancon) , ca fait de quoi bien dormir. En parlant de dormir , j ai eu un peu froid vu que la fenetre s est ouverte pendant la moitie de la nuit et que j ai meme pas percute que j avais une deuxieme couverture. Il fait pas tres chaud la nuit a 2000m d altitude avec un peu de vent (ce qui a du ouvrir la fenetre).
Jeudi 23.
Petit dejeuner copieux , on part pour la crete de l echaillon. Pour ce matin , on tape vers le milieu de la crete. C est beau mais dans un petit raidillon , daniel a une peau qui se decolle car il avait pas bien nettoye la semelle de son ski avant de la coller ce matin. Apres une demi heure de demerde , on finit par lui recoller bien sa peau et on remonte. Tout le monde s arrete l un apres l autre pour passer les cales , mais moi je reste dans le pas de guillaume et ca monte nickel avec le bon rythme. Je pense que de loin ca doit un peu ressembler a des skis tandem (comme un tandem velo mais en ski ) tellement j arrive a m impregner de son rythme.
La descente vers le refuge est super , pas de trace, le ski qui commence a revenir pas trop mal , la gavade quoi. On mange notre picnic le midi sur la terrasse du refuge et on repart a la montee vers le premier bout de la meme crete. L autre groupe nous a fait la trace le matin meme. Les gars fatiguent mais moi j ai une de ces patate cette semaine. J arrive peut etre 2min apres guillaume en haut. Les autres sont au moins 15min derriere; La descente est tres cailloutee et je fais un beau pet a mes skis. On passe reprendre les dernieres affaires au refuge et on redescend par la gauche du refuge dans la vallee dans du parfois bien raide au milieu des arbres . et retour pepere par la suite par le fond de la vallee jusqu a nevache.
Vendredi 24
Il fait moins beau pour le dernier jour. On part du villard, au dessus de st crepin. Le debut , plus bas que les autres jours, est peu fourni en neige et bien glace. On passe par la bergerie de la moussiere et on monte jusqu en haut de la crete situee a gauche du col de la moussiere, la ou il y a le point altimetrique sur la carte. Il fait pas terrible , y a du vent et un peu de neige. Le debut de la redescente est pas terrible : croutee , jour un peu blanc , visi(bilite) pas terrible. Mais on a une tres bonne partie, assez courte , de poudre mieux que la coke, pas trafollee et un peu pentue , c est trop bon .
Apres on bucheronne un peu en foret, ca amuse pas trop daniel qui a mal aux genous et qui est mort . enfin on arrive dans la zone vraiment dégueulasse du bas. La semaine est deja finie, mais c etait bien et ca m a permi de decouvrir le ski de rando. Vraiment si j ai l occasion , j en refait des que je peux. Derniere nuit au gite, presque tout le monde est parti mais j ai le train que demain matin.
Samedi 25
Retour par le train un peu plus rapide que l aller mais pas beaucoup moins long en temps total, merci le tgv Lyon migennes. Par contre mauvais point pour le plan de EXPE pour les trouvera Lyon, j ai vraiment misèré avec en plus le sac a roulettes.
Voila lundi il faut retourner en cours dans cte putain de bled qu est plus plat que le Danemark (Troyes). Ca c est pas cool. Aplus. Votre serviteur.
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